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Travaux de Michèle et Jean LARROUQUÈRE, mis en ligne par Patricia CHASTEAUNEUF sur le site http://www.terriernet.com/chasteauneuffiches.htm

 

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- Succession

CHASTEAUNEUF Pierre

Juge, Sénéchal du Comté de Cônac, Avocat en Parlement

  né le 20 juin 1724 à Saint-Thomas-de-Cônac (Charente-Maritime)

  fils de Jean CHASTEAUNEUF et de Jeanne GUESDON

  décédé le 11 novembre 1770 à Saint-Thomas-de-Cônac

      Marié le 23 mai 1746 à Saint-Bonnet-sur-Gironde (Charente-Maritime)

avec

 Marie Marguerite SABOURIT

  née le 2 octobre 1732 à Saint-Bonnet-sur-Gironde

  fille de Estienne SABOURIT et de Marguerite ROBERT

  décédée le 22 juin 1797 à Saint-Thomas-de-Cônac

 Enfants :

 

1

F

Marie née le 18 août 1748 à Saint-Dizant-du-Gua, célibataire, décédée le 7 avril 1795 audit lieu

 

2

M

Pierre Louis né le 24 août 1750 à Saint-Dizant-du-Gua, décédé le 27 juillet 1828 à Saint-Thomas-de-Cônac (voir fiche 112.2)

 

3

F

Marguerite née le 10 février 1752 à Saint-Dizant-du-Gua, mariée le 28 février 1793 à Saint-Fort-sur-Gironde avec François CHAVAIGNÉ-BOISSE, veuf de Anne MOUFFLET, apothicaire à Pons

 

4

M

François Augustin né le 3 avril 1753 à Saint-Dizant-du-Gua, décédé le 20 septembre 1753 audit lieu

 

5

M

André Joseph né le 18 décembre 1754 à Saint-Dizant-du Gua, parti de Bordeaux le 22 septembre 1773 pour Saint- Domingue.
En 1796, la famille est sans nouvelles de lui depuis 10 ans

 

6

F

Elisabeth née le 13 décembre 1755 à Saint-Thomas-de-Cônac, décédée le 28 septembre 1756 à Saint-Fort-sur- Gironde

 

7

M

François Auguste né le 14 novembre 1757 à Saint-Thomas-de-Cônac., décédé le 6 octobre 1759 audit lieu

 

8

M

Pierre Victor né le 14 novembre 1758 à Saint-Thomas-de-Cônac, marié le 8 septembre 1793 à Saintes avec Catherine FLANDRIN, décédé le 13 mai 1825 à Brach (Gironde)

 

9

M

Louis Augustin né le 5 octobre 1761 à Saint-Thomas-de-Cônac, décédé le 6 septembre 1763 audit lieu

 

10

M

Joseph né le 20 janvier 1765 à Saint-Thomas-de-Cônac, eut pour curateur en 1786 François Louis Pierre Landreau, ancien sous-commissaire de la Marine, est décédé entre mai 1787 et juin 1793

 

11

M

Ambroise né le 27 juillet 1770 à Saint-Thomas-de-Cônac, est décédé entre 1786 et 1793

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 Renseignements divers :

 

Contrat de mariage

(AD 17 3E LXX/67-68)

  Passé le 8 mai 1746 par-devant Me Morineau, notaire à Saint-Bonnet-sur-Gironde :

  - Pierre CHASTEAUNEUF est « advocat en la Cour ». L'acte est établi chez la mère de Marie SABOURIT à Saint-Bonnet en présence, pour le futur marié, de son père, Me Jean CHASTEAUNEUF, avocat, juge, sénéchal, et de sa « marastre » Marie Anne HEARD.

  - Le père constitue à son fils la somme de 95 livres et 10 quartières de froment, mesure de Mirambeau, de rente seconde qui lui est due par Jacques Morisset, laboureur à boeufs en la paroisse de Saint-Fort, faisant la moitié de celle portée par le contrat d'arrentement d'une métairie située au bourg de Saint-Romain-de-Baumont et en la paroisse de Saint-Fort fait par ledit CHASTEAUNEUF audit Morisset et à Jacques Mothay en date du 5 août 1738 retenu par CHASTEAUNEUF notaire royal. Il lui constitue également 18 livres 11 sols 6 deniers de rente versée par Elie Demedis, sieur Descombes, de la paroisse de Fontaine d'Auzillac, par acte du 18 mars 1739 reçu par Besnard  notaire royal. Jean donne aussi au futur marié le lit garni de cadis vert avec sa couverte, son matelas, son traversin et couverture, dont le jeune homme se sert actuellement, avec 12 linceuls tels qu'ils sont énoncés dans l'inventaire fait par Jean CHASTEAUNEUF des meubles de sa communauté avec Jeanne GUESDON et qui se trouvaient dans la maison de Saint-Germain-du-Seudre.

  - Jean CHASTEAUNEUF a reçu par ailleurs une procuration de Jeanne DAVID, veuve de Me Pierre GUESDON, pour constituer de sa part au futur marié la somme de 1 000 livres comptées présentement en louis d'argent et autre bonne monnaie à Delle ROBERT, mère de la future mariée, « qui s'en est volontairement chargée pour en faire l'emploi ou remise à son futur gendre ainsi et quand elle le jugera à propos ou en cas de séparation de la communauté qui sera instituée entre elle et le jeune ménage ». Cette constitution qui lui est faite par sa grand-mère par preciput et avantage à tous les autres petits-enfants, demeurera à Pierre de nature immobilière. Jeanne DAVID donne également au futur marié une rente de 40 livres en argent due par la veuve de Géraud Laborit par arrentement fait au feu Laborit par feu Mre Simon DAVID, prêtre curé de Saint-Germain-du- Seudre, frère de ladite DAVID, le 24 janvier 1710 reçu Moulineau notaire royal.

  

  - Lors de l'établissement de l'acte chez sa mère, Marie qui n'a pas encore 14 ans, est entourée de demoiselle Marguerite ROBERT, veuve d'Estienne SABOURIT, de Me Jean JARROFFOY, son oncle par alliance, de sieur Jean FUMEAU, aussi son oncle, de demoiselle Louise FUMEAU, sa cousine germaine et de demoiselle Anne MESNARD, sa tante par alliance.

  - Bien que dans la famille SABOURIT il y ait des protestants, les époux seront unis selon les solennités de l'Église Catholique, Apostolique et Romaine.

  - En faveur du futur mariage, la mère constitue à sa fille une dot de 5 000 livres en deniers ou en fonds payables à la future mariée en cas de cessation de la communauté constituée entre Marguerite ROBERT et le jeune couple. En effet, les jeunes époux seront tenus de faire leur résidence et demeure dans la maison de Delle ROBERT à laquelle « ils devront porter honneur et respect tels que enfants sont tenus envers leurs père et mère ». Au cas où des acquêts seraient faits pendant la « codemeurance », ils appartiendront en entier auxdits sieur et demoiselle futurs mariés et aux enfants qui naîtront de leur mariage.

  - En dehors de la constitution établie entre le jeune ménage et Marguerite ROBERT, les futurs mariés contractent entre eux la communauté en usage dans le pays de Saintonge avec dérogation permettant à l'épouse d'y renoncer éventuellement dans les six mois qui suivent le décès de l'époux pour reprendre ses affaires personnelles, bijoux et joyaux et ce qu'elle avait apporté, en le justifiant.

  - Au surplus dame veuve SABOURIT, en cas de séparation, s'oblige à délaisser à sa fille « les meubles convenables pour un honneste ameublement ».

  

  - Signé : Marie Sabourit, Pierre Chasteauneuf, M Robert, Chasteauneuf, Marie Anne Heard, Faure, Jarroffoy, Anne Mesnard, Louis Fumeau, Marie Billonneau et Fumeau.

 

 - Au surplus, les époux se font une donation mutuelle de 500 livres en cas de prédécès à prendre sur le plus clair de leurs biens.

  

Pierre se rend acquéreur d'une rente viagère

(AD 17 3E LXX/69)

  Le 24 janvier 1747 par-devant Me Morineau, notaire à Saint-Bonnet :

  - Pierre YON, charpentier demeurant à Saint-Georges-des-Agouts, cède à Pierre qui habite encore à Saint-Bonnet, quatre boisseaux de rente seconde due par Nicolas MAURAIN de la paroisse de Saint-Dizant-du-Bois sur des biens situés en la paroisse de Saint-Martial arrentés par le cédant en date du 23 novembre 1746. Pierre a acquis cette rente pour cent livres payées comptant en louis d'argent et en autres bonnes monnaies et en bénéficiera à partir de la Saint Michel prochaine.

 

Une de ses sœurs, Jeanne Eustelle (alias Ursule), lui cède ses biens

(AD 17 3E LXX/489)

  Le 21 décembre 1747 par-devant Me Heard :

  - Contre six mille livres à verser dans les cinq ans, par fractionnement de trois cents livres, Jeanne Eustelle (alias Ursule) CHASTEAUNEUF délaisse à son frère Pierre tous les biens qui lui sont échus dans la succession de ses père et mère : bâtiments, métairie, rentes secondes seigneuriales ; le tout situé dans les paroisses de Sainte-Radegonde, Saint-Thomas-de-Cônac, Saint-Dizant-du-Gua, Saint-Fort, Saint-Germain-du-Seudre, Saint-Romain et autres circonscriptions. La contractante lui délaisse également ses biens propres provenant de la succession de feue Jeanne DAVID, son aïeule, et ceux qui pourraient lui échoir dans les successions en lignes directe et collatérales.

 

À sa majorité Pierre devient tuteur et curateur de ses frères encore mineurs

(AD 17 3E LXX/491 Me Heard)

  A la mort de Jean, son père, en avril 1747, Pierre selon le souhait exprimé dans son testament par le défunt, se trouva sous la tutelle et curatelle du chanoine Antoine CHASTEAUNEUF, son oncle, ainsi que ses frères : Jean André, Jérôme Hercule, Thomas Victor. Jean avait également prévu qu'à sa majorité Pierre exercerait à son tour la charge de tuteur et curateur sur ses frères encore mineurs. Le 15 septembre 1749 Pierre décharge ainsi son oncle de cette responsabilité.

 

Ses sœurs aînées l'assignent devant le juge de Saint-Fort

(AD 17 B 2325 et 2326)

  C'est par cette voie qu'Anne Thérèse CHASTEAUNEUF, épouse de Charles CRESPIN, écuyer, seigneur de la Chabosselay et de Lombrail, et Marguerite CHASTEAUNEUF, épouse en secondes noces de Pierre CHASSELOUP, sieur de Laubat, demandent à leur frère la reddition de ses comptes de tutelle et partage. L'affaire sera citée d'audience en audience du 22 juin 1752 au 9 août 1759, date à laquelle Pierre obtient le droit pour lui, par défaut.

 

Marie SABOURIT usufruitière des biens laissés par son époux

(AD 17 LXX/708)

  Les 25 et 28 avril 1771 Marie fait venir Me Jérôme Hercule CHASTEAUNEUF à son domicile :

  - Jean Godet et Jeanne Mauvillain, veuve de Charles Bonet ou Bouet, viennent en qualité d'héritiers de François Mauvillain, leur aïeul, payer les arrérages « arriérés » et renouveler la rente annuelle de 45 sols pour l'occupation d'une petite chambre bâtie, située au village des Mauvillains ; le contrat initial avait été signé par Me Pierre GUESDON, aïeul du côté maternel de Pierre CHASTEAUNEUF.

  

  - Elle a convoqué aussi Jacques Granchant, demeurant à Saint-Thomas-de- Cônac, pour obtenir le paiement d'un boisseau de froment de rente seconde qui était payée annuellement à son défunt mari pour une pièce de terre labourable à Saint-Thomas.

  - Sont réunis également Pierre Godet, Pierre Brizard et Jacques Granchant pour le renouvellement d'une rente annuelle de deux boisseaux de froment, mesure de Mirambeau, que leur père et beau-père s'était engagé à verser à Me Pierre CHASTEAUNEUF pour un journal de terre labourable au lieu appelé les Justices.

  

Cessionnaire d'une partie des revenus du Comté de Cônac

(AD 17 B 2280 et 2281)

  En 1774, son nom apparaît dans la plupart des audiences de la juridiction du Comté au côté du procureur fiscal pour la gestion de ces biens.

  

Partage de ses biens fonds et meubles

(AD 17 3E LXXX/577)

  Fait le (14 germinal an IV) 3 avril 1796 par-devant Me Heard-Lagrange à Saint-Thomas-de-Cônac :

  - Ce partage est effectué, avant le décès de son épouse qui avait l'usufruit du tout, à la demande expresse de ses enfants et plus particulièrement de Pierre Victor, après plusieurs instances judiciaires et principalement le jugement en tribunal de famille du (11 vendémiaire précédent) 3 octobre 1795. Les bénéficiaires en sont Pierre Louis CHASTEAUNEUF, négociant à Cônac, François CHAVAIGNÉ-BOISSE, apothicaire à Pons, au nom de son épouse Marguerite CHASTEAUNEUF et Pierre Victor, propriétaire au lieu « Terre Fume », commune de Saint-Dizant-du-Gua. Il est mentionné toutefois que si André CHASTEAUNEUF, absent depuis environ 25 ans, revenait au pays, une redistribution serait nécessaire.

  - Les parties disent déjà s'être appropriées des biens meubles qui s'élèveraient à 15 000 livres en assignats ; sur cette somme toutefois la moitié revient à Marie SABOURIT qui a renoncé à la communauté usagère établie avec son époux, chacun s'engage à lui en rembourser le tiers.

  - Trois lots sont faits des immeubles dont l'ensemble est estimé à 100 000 livres en assignats.

  - Pierre Louis reçoit le premier lot : soit la maison familiale située à Cônac avec toutes ses dépendances ainsi que la borderie « Les Justices ». A Margueritte échoue la métairie des Mauvillains avec la maison de maître et celle du colon, tout ce qui en dépend sauf une pièce de terre labourable prélevée pour compléter le premier lot. Pierre Victor qui reçoit la métairie appelée «Terre Fume », avec également maison de maître et logement de colon, a le plus gros lot ce qui l'obligera au versement à ses frère et sœur d'une rente annuelle de 150 livres. Les rentes foncières, en grains ou en argent, ont également été réparties en trois.

  

Vente d’un bien par Marguerite SABOURIT

(AD 17 3E LXX/579)

  Le (27 floréal an V) 11mai 1797 par-devant Me Heard Lagrange :

  - Peu de temps avant sa mort, elle vend un bien qu'elle possédait à Saint-Bonnet-sur-Gironde et en donne quittance.

  - Margueritte signe d'une main tremblante la quittance donnée à Jacques BIGNON, cultivateur à Saint-Bonnet-sur-Gironde, pour les 15 000 francs qu'il lui a versés contre un bien situé dans le marais sur les communes de Saint-Bonnet-sur-Gironde et de Saint-Ciers-la-Lande, bien vendu par acte du (19 germinal précédent) 8 avril 1797.

  

Ses domiciles

  Lors de son mariage, il avait été convenu que le jeune couple vivrait à Saint-Bonnet-sur-Gironde avec Marguerite ROBERT, mère et belle-mère certainement envahissante. La cohabitation ne dura point car Marguerite SABOURIT met au monde ses premiers enfants à Saint-Dizant-du-Gua. Puis de fin 1755 jusqu'à la mort de son époux, elle accouche à Saint-Thomas-de-Cônac. Veuve, elle revient vivre avec certains de ses enfants à Terre Fume en la paroisse de Saint-Dizant-du-Gua qu'elle ne quitte que quatre mois avant sa mort pour revenir à Saint-Thomas-de-Cônac chez Pierre Louis, son fils aîné.

  

Ses goûts sont ceux d'une bourgeoise raffinée

  Le (10 messidor an V) 28 juin 1797 a lieu l’inventaire après décès de ses biens :

  Dans sa chambre, se trouvent entre autres : son « lit à la Duchesse » fait de différents bois garni d'une courte-pointe en piqué de coton blanc avec des bouquets détachés de couleurs, les rideaux de ce lit festonnés étant du même tissu et garnis d'un ruban jaune, une ganse blanche orne les deux fauteuils et le tabouret recouverts d'une soie jonquille, une petite table en marqueterie de forme cabaret à pieds de biche et une table de tric-trac en cerisier également à pieds de biche.

  Dans l'énumération de son vestiaire sont à noter : une robe et sa jupe de dauphine en soie à grandes fleurs sur fond bleu, une robe et une jupe de taffetas chiné, une autre robe de taffetas chiné à fond jaune, une jupe et un casaquin de taffetas couleur carmélite, une autre jupe et son casaquin à reflets changeants, trois jupes dont deux d'indienne et une de soie, un déshabillé d'indienne à petites fleurs sur fond lilas...

  

Succession

(AD 17 3Q 4065, p. 58-59)

  Enregistrée le (29 thermidor an IX) 17 août 1801 :

  François BOISSE, officier de santé demeurant à Pons, faisant tant pour son épouse Marguerite CHASTEAUNEUF que pour ses beaux-frères : Pierre Louis et Pierre Victor CHASTEAUNEUF (Marie était décédée le (18 germinal an III) 7 avril 1795 et il n'est plus fait mention d'André CHASTEAUNEUF parti à Saint-Domingue en 1773), déclare que Marguerite SABOURIT, leur mère et belle-mère, laisse dans sa succession :

  - un mobilier inventorié à son décès et évalué à 1 000 F.

  - une créance de 5 000 F due par la citoyenne Chaumet, demeurant à l'Hirondelle près de Blaye.

  - une rente fermière de 200 F due par la veuve Majonchades, bien au capital de 4 000 F, situé à Saint-Bonnet-sur-Gironde (Charente-Maritime).

  

  Le comparant a payé 25 F de droit d'enregistrement et 12,50 F pour le demi-droit (immobilier).

  

Inventaire des meubles et immeubles

 

Recherches réalisées par Michèle et Jean Larrouquère
Et mises en ligne par Patricia Chasteauneuf, suite à un travail commun avec M. Jean Larrouquère

Base 1927

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Patricia Terrier - Chasteauneuf